Première étape : la découverte des symptômes et l’alerte

Si la patiente a une mycose vaginale, elle s’en rendra rapidement compte, même sans forcément savoir de quoi il s’agit. Elle constatera des symptômes comme des fissures vaginales, des brûlures constantes ou au moment d’uriner, des démangeaisons et des irritations ou encore des pertes vaginales plus blanches et épaisses qu’à l’habitude. Ces quelques signes doivent l’alerter et la pousser à consulter.

 

Deuxième étape : l’entretien avec le médecin

Lors de l’arrivée chez le médecin gynécologue, celui-ci commencera par poser toute une série de questions à la patiente. Elles ont trois objectifs : identifier les symptômes, déterminer la date approximative de l’infection et mettre le tout en relation avec les antécédents médicaux de la patiente.

 

Troisième étape : l’examen vaginal et le prélèvement

S’ensuivra un examen gynécologique dont l’objet est de voir si les symptômes décrits par la patiente et les symptômes constatés visuellement par le médecin correspondent. À cet instant, le gynécologue vérifie aussi qu’il ne découvre pas les signes d’une infection supplémentaire ou différente. Il procède à un examen gynécologique classique. Celui-ci se termine par un prélèvement des fluides internes au vagin en vue d’un test en laboratoire.

 

Quatrième étape : l’analyse au microscope et le test en laboratoire

Seule l’analyse des sécrétions vaginales peut confirmer avec certitude le diagnostic. Dans certains cas, le gynécologue effectue un premier test lui-même, en plaçant le prélèvement sous son propre microscope. La mycose est une des infections les plus fréquentes chez les femmes. Les gynécologues la constatent donc fréquemment et ont, par conséquent, une facilité à la reconnaître rapidement au microscope. Un envoi en laboratoire est cependant conseillé. Il servira non seulement à confirmer le constat du gynécologue mais aussi et surtout à diagnostiquer d’éventuelles infections complémentaires à la mycose. Le laboratoire peut, de plus, effectuer une culture des pertes que le médecin n’est pas apte à faire lors de la consultation. C’est ainsi que l’on peut savoir si oui ou non, il y a des traces de champignons et de levures.

 

Étape optionnelle : l’analyse sanguine

Certains gynécologues peuvent enfin réclamer un dernier test pour finaliser leur diagnostic, le test sanguin. La prise de sang est cependant rare pour une mycose. Elle est principalement prescrite lorsque le médecin à un doute sur la présence d’un problème autre que la mycose. Cette analyse est une sécurité supplémentaire.’